1573
Premières traces
La date de construction du château actuel est à situer au 17e siècle. Une pierre tombale, en pierre de taille, a été retrouvée dans le parc du château. Elle est actuellement mise en valeur dans les dépendances du château. Elle porte l’inscription « Ci-gît Jacque d’Avin, fils de Jehan d’Avin… ». La date de 1573 y apparaît clairement.
18ème siècle
Ferme carrée
Au fil du temps et des successions, le château évolua considérablement. Comme l'indique la carte de Ferrarris de 1777 ci-contre, il fut agrandi par la famille de Simonon et transformé en une grande ferme en carré.
19ème
La métamorphose
C'est en 1816 que la famille de Looz de Corswarem lie son destin à celui du château. Monsieur de Simonon étant décédé à la guerre, sa veuve remariera avec M. le Comte Jean Joseph Benjamin de Looz-Corswarem.
Celui-ci transforma complètement et la ferme et le parc afin de donner à l'ensemble un caractère seigneurial. En 1840 le nouveau château, du style empire, fut inauguré. La photo ci-dessus date de 1900 environ. On peut y apercevoir l'ancienne église, à droite du câteau.
Celui-ci transforma complètement et la ferme et le parc afin de donner à l'ensemble un caractère seigneurial. En 1840 le nouveau château, du style empire, fut inauguré. La photo ci-dessus date de 1900 environ. On peut y apercevoir l'ancienne église, à droite du câteau.
20ème siècle
Le déclin
A partir de 1981, le château reste inocupé après le décès de la veuve du comte Robert de Looz de Corswarem. La nature reprit ses droits dans le parc et le temps fit son oeuvre, si tant est que le château devint progressivement insalubre comme l'atteste la photo ci-contre datant de 1990.
20ème siècle
Le déclin
A l'aube du 21ème siècle, le château d'Avin et ses dépendances tombaient en ruine. La toiture s'était quasi totalement affaissée, le deuxième étage effondré...
C'est alors que le comte Gérald de Looz-Corswarem, petit fils de Robert, eu l'idée un peu folle d'entreprendre sa restauration.
C'est alors que le comte Gérald de Looz-Corswarem, petit fils de Robert, eu l'idée un peu folle d'entreprendre sa restauration.
Aujourd'hui
Un retour aux sources
La solution pour sauver le château en ruine fut aussi audacieuse que radicale: supprimer le 2ème étage délabré. Les tours furent également restaurées et virent leurs toiture prendre la forme de poivrières. L'ensemble a rendu au château son allure du 18ème siècle, lui enlevant sa rigueur et son austérité.
Les dépendances, anciennes écuries, grange et bâtiment de service, datées de 1776 comme en attestent les ancres en façade ouest, ont récemment été rénovées, transformées en gîte tout confort, pouvant accueillir réunions de familles, séminaires, ...
Les dépendances, anciennes écuries, grange et bâtiment de service, datées de 1776 comme en attestent les ancres en façade ouest, ont récemment été rénovées, transformées en gîte tout confort, pouvant accueillir réunions de familles, séminaires, ...
